Un accident de la route peut arriver à tout moment, que ce soit lors d’un trajet quotidien ou d’un long voyage. Dans ces moments stressants, savoir comment bien remplir un constat est essentiel pour éviter des complications. Pourtant, beaucoup de conducteurs se retrouvent démunis face à cet exercice qui peut sembler anodin mais qui a un impact direct sur l’indemnisation.
DAS nous éclaire sur l’importance de bien compléter un constat d’accident et les pièges à éviter à travers l’histoire de Chloé.
Le constat : un allié précieux souvent négligé
Quoi de mieux que les vacances pour se changer les idées ? C’est dans cet état d’esprit que Chloé a pris la route ce matin, direction l’Espagne. Malheureusement, son trajet ne s’est pas passé comme prévu…
Chloé circulait sur sa bande en fredonnant sa chanson préférée quand soudain, un conducteur de camion distrait est venu emboutir l’arrière de son véhicule. Un accident simple en apparence.
Pas de panique, Chloé connaît la musique et elle est capable de remplir correctement son constat… ou pas.
Pas de date, pas de lieu, elle a relevé une plaque : celle de la remorque du camion.
Elle coche la case la n° 8 « Heurtait à l’arrière en roulant dans le même sens, dans une même file ».
La conductrice réalise un dessin approximatif sans identifier les véhicules et ne note rien dans ses observations.
Résultat des courses : la situation évidente de Chloé se retourne contre elle et celle-ci ne bénéficie pas de son indemnisation.
Qu’aurait-elle bien pu faire pour éviter de se retrouver dans cette situation ?
Voici quelques astuces pour être paré en cas d’accident de la route :
- Toujours noter la date et le lieu, au moins le pays !
- La moindre blessure doit être signalée ;
- Un témoin ? Notez bien toutes ses coordonnées, les fantômes ne peuvent pas vous aider ;
- Un smartphone ou un manteau endommagé ? Cochez la case appropriée ;
- Notez bien la plaque du tiers ou mieux, une photo vaut 1000 mots !
- Si le tiers conduit un camion, notez la plaque avant : celle de la remorque n’apporte aucune garantie d’indemnisation ;
- Indiquez le point de choc et précisez le type de dégâts ;
- Cochez la case la plus appropriée à la situation (La nuance entre « heurté » et « heurtait » a toute son importance !) ;
- Même si vous n’êtes pas un artiste, un bon croquis avec proportions et signalisation peut tout changer ;
- Pensez à prendre une photo des dommages et des véhicules avant de les déplacer ;
- N’oubliez jamais de noter des observations, chaque détail compte ;
- Et enfin, le plus important, la signature : ne l’apposez pas si vous n’êtes pas d’accord ! (Ou précisez bien votre désaccord dans vos observations) ;
- A l’inverse, si tout s’est déroulé sans embûche, ne partez pas sans un autographe du tiers : pas de constat contresigné, pas d’accord sur les faits.
Pas de constat : que faire ?
Reprenons le cas de Chloé et imaginons que le tiers ne soit pas aussi coopératif.
Dans ce cas de figure, il est impératif de contacter les services de police.
Ceux-ci pourront vous épauler dans la rédaction de votre constat et rédiger au besoin un PV en cas de désaccord entre les parties.
Toutefois, comme déjà mentionné plus haut, si vous n’êtes pas d’accord avec les remarques émises, vous n’avez aucune obligation de signer !
En cas de délit de fuite du tiers, n’intentez pas une course-poursuite endiablée et rendez-vous plutôt au poste de police le plus proche avec les informations récoltées.
N’oubliez pas de mentionner chaque détail dans votre audition (le modèle du véhicule, sa couleur et surtout sa plaque) et de nommer d’éventuels témoins.
Si vous ne pouvez pas vous rendre directement au poste, ne tardez pas non plus !
Le délai considéré comme étant « raisonnable » pour un dépôt de plainte est de 30 jours.
Et la protection juridique dans tout ça ?
Chloé est maintenant capable de réagir au mieux en cas d’accident et sera d’autant plus vigilante si par malheur, elle recroise un camion d’un peu trop près sur la route !Mais est-elle suffisamment couverte pour parer à toute éventualité ?Heureusement pour Chloé, son courtier l’a correctement renseignée et lui a suggéré de souscrire à une assurance Protection juridique indépendante pour défendre au mieux ses intérêts.Cette couverture peut s’avérer utile dans les cas suivants :
- Effectuer un recours auprès d’un tiers assuré à l’étranger (ce qui ne peut être fait via un contrat RC auto classique) ;
- Effectuer un recours lorsque les dommages subis n’impliquent pas un véhicule ;
- Réclamer une franchise auprès d’un tiers ;
- Émettre un avis en cas de désaccord avec l’assureur RC auto ;
- Offrir une défense sur le plan pénal en cas de citation à comparaître lors d’une infraction de roulage ;
En conclusion, bien qu’elle ne soit pas obligatoire, l’assurance Protection juridique offre une sécurité supplémentaire à toute personne souhaitant prendre la route.
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Chez Axisio, nous mettons un point d’honneur à protéger nos clients des imprévus. Nos conseillers vous guident pour choisir la couverture qui correspond à vos besoins.
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(Source : DAS / Auteure : Maéra Bonga, Gestionnaire Sinistres)
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